Libérez plusieurs millions de poules avec un étiquetage du mode d’élevage sur les œufs utilisés dans les produits transformés. Vote à l’Assemblée nationale imminent !

 

Auteurs : CIWF, OABA, L214, LFDA, Animal Cross

Destinataire(s) : M. Didier Guillaume, Ministre de l’agriculture

 

Depuis le 1er janvier 2004, l’indication du mode d’élevage (bio/plein air/au sol/en cage) sur les œufs en boîte est obligatoire. Cette transparence a eu un effet très important sur le choix des consommateurs puisque les œufs de poule en cage ont baissé à moins de 50% des ventes, et la grande distribution s’est engagée à une baisse rapide dans les années à venir.

Au contraire, l’étiquetage des œufs utilisés en tant qu’ingrédients dans les produits transformés (ex. les plats préparés, les desserts) ne mentionne pas le mode d’élevage. La conséquence est que 71% des ventes provient d’œufs de poules en cage. Ce mode d’élevage est incompatible avec le bien-être animal. Vivre dans une cage est la source d’une très grande souffrance pour les poules.

Nous demandons au gouvernement de soutenir l(es) amendement(s) demandant un étiquetage du mode d’élevage des œufs utilisés en tant qu’ingrédients (appelés encore ovoproduits), dans le cadre de la proposition de loi relative à plusieurs articles de la loi Egalim qui sera votée dans l’hémicycle à partir du 3 décembre 2019.

Ce(s) amendement(s) sont portés  par Mme T. Degois , députée de Savoie, et plusieurs de ses collègues.

Si un tel étiquetage était mis en place, en quelques mois ou années (le temps du changement de choix des consommateurs), plusieurs millions de poules ne seraient plus élevées en cage.

L’OABA rappelle qu’il existe déjà le décret 2016-1137 sur l’étiquetage de l’origine du lait et des viandes utilisés en tant qu’ingrédients (étiquetage reconduit jusqu’au 31 mars 2020 par le décret 2018-1239). Ce qui est possible pour la viande, doit également l’être pour les oeufs !

 

(crédit photo L214)