Nouvelle saisie de vaches et veaux appartenant à un éleveur coupable de récidive de mauvais traitements sur ses bovins
Le 23 mars dernier, les équipes de l’OABA se sont rendues en Haute-Vienne (87) pour une intervention urgente.
Un individu avait été condamné à la confiscation de ses bovins suite à une récidive de mauvais traitements.
Vue l’urgence, le Parquet a demandé une exécution rapide de la confiscation.
L’opération a commencé le matin ; à midi, 50 bovins avaient déjà été rassemblés.
L’intervention a été assez difficile humainement. Nos partenaires, qui ont pourtant l’habitude, ont dit eux-mêmes qu’il fallait avoir le cœur bien accroché par moments…
En photos, un petit aperçu de ce qu’ils ont pu constater…
La MSA était sur place pour prendre en charge l’éleveur et gérer les difficultés.
Le lendemain, nos équipes étaient de nouveau sur place afin de récupérer le reste des animaux.
Elles ont constaté de la maigreur, de la consanguinité, du parasitisme et des retards de croissance.
Par ailleurs, elles ont découvert un véritable charnier, à l’odeur épouvantable.
Des bovins avaient été laissés enfermés dans une bétaillère tombée en panne et abandonnée en plein champ, et y sont morts de faim et de soif !
4 jours après, le directeur de l’OABA Frédéric Freund est allé rendre visite aux bovins, qui vont globalement bien.
En tout, environ 95 bovins ont été pris en charge. Il y a eu un vêlage dans le week-end…!
Le vétérinaire viendra faire les prises de sang réglementaires prochainement, avec des recherches de filiation car certains animaux ne sont pas identifiés.
Les animaux sont dans deux stabulations de quarantaine bien aérées, sur de la paille.
Ils étaient calmes lorsque Frédéric Freund est arrivé, la majorité couchée, en pleine rumination.
Avec le déparasitage ainsi qu’une alimentation adaptée, ces Limousines devraient retrouver plus fière allure d’ici 3 mois environ.
Au bilan : après 2 jours de retrait, des cadavres partout et une centaine de bovins rescapés pris en charge, tous les survivants ont pu être placés au calme dans deux stabulations paillées.
Cet « éleveur » récidiviste est désormais interdit de détenir des animaux pendant 5 ans. Ouf !
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