Maltraitance animale

Vaches et taureaux en détresse en Auvergne

Intervention OABA 

Encore une fois, un spectacle bien désolant…!

Le 6 novembre 2025, l’OABA est intervenue avec les services vétérinaires de l’Allier et les gendarmes dans une exploitation agricole proche de Lapalisse.

Une situation d’urgence

Fin octobre, les services de la préfecture avaient relevé de nombreuses infractions dans cette ferme. Plusieurs cadavres de bovins étaient présents, les animaux survivants étaient privés d’eau et de foin et détenus dans des stabulations non curées.

Sur injonction du parquet de Cusset, nous sommes donc intervenus pour retirer et prendre en charge une vingtaine de bovins en piteux état.

  • Des animaux à bout de force ayant de grandes difficultés à monter dans le camion en raison de leur maigreur et de problèmes aux pieds.

  • Certains avaient également de graves problèmes de peau.

Il est certain que cette opération était urgente car 15 jours plus tard, il n’y aurait eu que des cadavres à retirer !

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Retrait en présence de la gendarmerie / Bovins maigres / Sabots non parés

Prise en charge et malheureusement un décès

Les bovins maigres voire cachectiques sont bien arrivés dans notre ferme partenaire, accueillis dans une stabulation avec de la paille fraîche, de l’eau et du foin à volonté.

Un taureau particulièrement faible était toutefois dans un état inquiétant selon le vétérinaire appelé en urgence. Complètement à plat, il avait du mal à tenir debout, et malgré la médicalisation et tous les soins prodigués (notamment une perfusion), est malheureusement décédé 3 jours plus tard. 

Heureusement que nous avons pris en charge « à temps »  (sauf pour ce pauvre taureau…) ces quelques animaux. Le compte rendu du vétérinaire est sans appel sur les conditions de détention précédentes…

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Détresse de l’éleveur et suites judiciaires

Présent le jour du retrait, l’éleveur, en grande détresse personnelle a néanmoins estimé que c’était « humiliant » de lui retirer ses animaux.

L’OABA lui a proposé une cession amiable pour éviter des frais trop importants et une autre humiliation devant le tribunal correctionnel où il devra répondre de l’abandon et des mauvais traitements sur ses animaux.

À se demander qui est le plus « humilié » à vivre dans de telles conditions : humain ou animaux ?

Si procès il y a, où l’OABA serait bien sûr partie civile, une interdiction définitive de détention d’animaux serait bien la moindre des conclusions attendues lors de son jugement…

 

Des animaux marqués

Cet énième retrait pour maltraitance est une fois de plus très triste, tant au niveau de l’état de maigreur des animaux, que du décès d’un des taureaux et de l’agressivité marquée d’un autre…

Merci à notre partenaire de la ferme d’accueil pour les bons soins sur ces animaux présentant des réactions exacerbées de peur.

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