Le 27 novembre 2019, le CESE (Conseil économique, social et environnemental) a adopté à la quasi unanimité (156 voix pour, 3 contre et 1 abstention) son avis intitulé “Les enjeux relatifs aux conditions d’élevage, de transport et d’abattage en matière de bien-être animal”.
➡️ L’OABA, qui avait été auditionnée par la section “Agriculture, Pêche et Alimentation” du CESE, félicite la troisième chambre de la République pour la qualité de l’avis rendu et les propositions concrètes formulées.
➡️ Le CESE recommande ainsi un étiquetage clair des conditions d’élevage, de transport et d’abattage de la viande commercialisée (préconisation n°19). L’étiquette “Bien-être animal”, mise en place par l’OABA, CIWF et LFDA avec le groupe Casino est d’ailleurs un exemple à suivre selon le CESE.
➡️ L’avis recommande également de limiter le transport des animaux vivants à 8 heures sur le territoire de l’UE (préconisation n°7). Pour ce faire, un meilleur maillage territorial des abattoirs est préconisé, au besoin en faisant appel aux abattoirs mobiles (préconisation n°1).
➡️ S’agissant de l’abattage, le CESE demande l’insensibilisation de tous les animaux lors de leur abattage (préconisation n°9).
➡️ L’avis est plus réservé sur la mise en place de vidéos en abattoirs, estimant que les caméras ne pourront jamais remplacer les inspecteurs vétérinaires (préconisation n°12). Ce faisant, le CESE appelle à un renforcement du nombre de vétérinaires en abattoirs afin de renforcer les contrôles et s’assurer de bonnes pratiques d’abattage (préconisation n°4 et 10).
Le ministre de l’Agriculture qui annonce depuis des mois des “mesures fortes” sur le bien-être animal, serait bien inspiré de suivre les recommandations adoptées par le CESE…!