Troupeau du Bonheur
En ces temps de confinement, nos amis les animaux de ferme ont un avantage certain sur nous : ils peuvent sortir sans attestation dérogatoire !
Nos animaux secourus sont en ce moment ravis de pouvoir profiter de la bonne herbe fraîche de nos pâtures (photo ci-dessus : nos boeufs de 4 ans, Milky et Espoir dans la ferme du Bonheur d’Isère, chouchoutés par Amandine et Eugène).
Pour Pâques, les agneaux du Troupeau du Bonheur de l’OABA ne craignaient rien ! En plus, certains font même la lessive !
Sauvetages
Par ailleurs, l’OABA a globalement mis en standby les sauvetages car les préfectures sont majoritairement à l’arrêt…
Néanmoins, certains sauvetages urgents restent possibles car c’est un des cas visés par l’attestation de déplacement dérogatoire : mission d’intérêt général à la demande des autorités.
L’OABA peut donc intervenir pour prendre en charge des animaux en détresse, pourvu que nos équipes reçoivent une réquisition individuelle pour pouvoir se déplacer. En revanche, nous ne pouvons pas nous déplacer pour constater ou enquêter sans demande officielle.
Pour exemple, ce sauvetage express de 4 moutons : « En plein confinement, trois personnes ont été interceptées alors qu’elles transportaient quatre moutons dans leur coffre ! »
Ces 4 moutons, de race Thônes et Marthod (race rustique originaire de Savoie) ont été pris en charge par notre ami Max (en photo), à la demande des services vétérinaires.
L’OABA souhaite les intégrer dans son Troupeau du Bonheur.
Les démarches sont en cours auprès des autorités pour régulariser leur situation, car ils ne sont pas bouclés.
Actes de cruauté sur des vaches : l’OABA partie civile
L’OABA continue également ses procédures judiciaires !
« Un troupeau de vaches a été percuté par une voiture, visiblement par « jeu », dans l’Aisne, dans la nuit du jeudi 16 au vendredi 17 avril. »
L’OABA avait déjà connu cela il y a quelques années en Haute-Saône. Les auteurs avaient été retrouvés et condamnés, l’OABA était partie civile.
L’OABA a contacté la gendarmerie pour se constituer partie civile dans cette nouvelle affaire en espérant que les gendarmes de Braine seront aussi perspicaces que ceux de Haute-Saône.