Vaches maltraitées dans la Nièvre : l’OABA est intervenue pour prendre en charge 40 survivantes, sur 198…

 

Sur 198 bovins présents à l’inventaire, qui n’était plus tenu depuis 2017, seuls 40 animaux étaient présents le 19 juillet 2023 dans cet élevage. Le reste des animaux est très certainement mort, certains cadavres étant fossilisés dans les stabulations…

Suite à un article de presse publié le 5 juillet (vache à l’agonie au soleil par 32°C), la préfecture, en accord avec le parquet de Nevers, a contacté l’OABA afin d’intervenir dans cette ferme.

  • Facebook
  • Twitter
  • LinkedIn

Nos équipes étaient sur place de 8h à 18h avec la DDPP et la gendarmerie, ont pris en charge les animaux puis les ont placés dans l’une de nos structures d’accueil partenaires.

La vétérinaire a noté un état de cachexie avancée sur la quasi totalité du cheptel.

Les animaux sont difficilement approchables, chargent les hommes et montrent des signes de peur.

Une des vaches a dû être euthanasiée le jour-même. Une autre qui ne parvenait plus à tenir debout et a été euthanasiée 2 jours après.
Il reste donc 38 survivantes, dont certaines sont encore très faibles

Dès lors que le parquet de Nevers aura reçu le PV des services vétérinaires, l’OABA se constituera partie civile.

  • Facebook
  • Twitter
  • LinkedIn

Lire l’article de presse du Journal du Centre avec interview de Frédéric Freund, directeur de l’OABA :
« 40 bovins récupérés sur 198 dans une ferme de la Nièvre, « le reste est très certainement mort » »

  • Facebook
  • Twitter
  • LinkedIn
  • Facebook
  • Twitter
  • LinkedIn

Mise à jour (11/08/23)

Les bovins maigres reprennent un peu d’état.

La procédure judiciaire suit son cours, nous avons écrit au tribunal et attendons la décision du parquet confirmant le placement des animaux.

Mise à jour (12/07/24)

L’audience a eu lieu, et nous remercions Maître Symniacos pour sa plaidoirie.

La magistrate a proposé des peines précises, à saluer :
▪️
  • Facebook
  • Twitter
  • LinkedIn
  • Facebook
  • Twitter
  • LinkedIn
  • Facebook
  • Twitter
  • LinkedIn
  • Facebook
  • Twitter
  • LinkedIn
  • Facebook
  • Twitter
  • LinkedIn
  • Facebook
  • Twitter
  • LinkedIn
  • Facebook
  • Twitter
  • LinkedIn
15.000 euros d’amende délictuelle pour les mauvais traitements,
▪️
  • Facebook
  • Twitter
  • LinkedIn
  • Facebook
  • Twitter
  • LinkedIn
  • Facebook
  • Twitter
  • LinkedIn
  • Facebook
  • Twitter
  • LinkedIn
  • Facebook
  • Twitter
  • LinkedIn
  • Facebook
  • Twitter
  • LinkedIn
  • Facebook
  • Twitter
  • LinkedIn
2 X 30 vaches x 100 euros d’amende pour les contraventions de 4ème classe,
▪️
  • Facebook
  • Twitter
  • LinkedIn
  • Facebook
  • Twitter
  • LinkedIn
  • Facebook
  • Twitter
  • LinkedIn
  • Facebook
  • Twitter
  • LinkedIn
  • Facebook
  • Twitter
  • LinkedIn
  • Facebook
  • Twitter
  • LinkedIn
  • Facebook
  • Twitter
  • LinkedIn
3 X 15 veaux X 75 euros d’amende et 17 bovins X 75 euros pour les contraventions de 3ème classe,
▪️
  • Facebook
  • Twitter
  • LinkedIn
  • Facebook
  • Twitter
  • LinkedIn
  • Facebook
  • Twitter
  • LinkedIn
  • Facebook
  • Twitter
  • LinkedIn
  • Facebook
  • Twitter
  • LinkedIn
  • Facebook
  • Twitter
  • LinkedIn
  • Facebook
  • Twitter
  • LinkedIn
750 euros d’amende pour le défaut de prophylaxie,
▪️
  • Facebook
  • Twitter
  • LinkedIn
  • Facebook
  • Twitter
  • LinkedIn
  • Facebook
  • Twitter
  • LinkedIn
  • Facebook
  • Twitter
  • LinkedIn
  • Facebook
  • Twitter
  • LinkedIn
  • Facebook
  • Twitter
  • LinkedIn
  • Facebook
  • Twitter
  • LinkedIn
La confiscation définitive du cheptel, y compris les animaux qui pourraient encore être présents sur l’exploitation,
▪️
  • Facebook
  • Twitter
  • LinkedIn
  • Facebook
  • Twitter
  • LinkedIn
  • Facebook
  • Twitter
  • LinkedIn
  • Facebook
  • Twitter
  • LinkedIn
  • Facebook
  • Twitter
  • LinkedIn
  • Facebook
  • Twitter
  • LinkedIn
  • Facebook
  • Twitter
  • LinkedIn
L’interdiction définitive de détenir des animaux,
▪️
  • Facebook
  • Twitter
  • LinkedIn
  • Facebook
  • Twitter
  • LinkedIn
  • Facebook
  • Twitter
  • LinkedIn
  • Facebook
  • Twitter
  • LinkedIn
  • Facebook
  • Twitter
  • LinkedIn
  • Facebook
  • Twitter
  • LinkedIn
  • Facebook
  • Twitter
  • LinkedIn
L’interdiction pendant 5 ans de pratiquer l’élevage.
Ce sont des réquisitions ; la Présidente fixera la peine. La décision a été mise en délibéré au 11 septembre 2024.
À noter que nous avons eu une ordonnance judiciaire de vente en été 2023, donc, une fois n’est pas coutume, peu de frais de garde. Les animaux ont rejoint des éleveurs de confiance et certains sont encore dans la ferme d’accueil initiale.

Partager :