Les ânes (à « babouches ») dans le camion de transport – Photos OABA
Maltraitance animale
Action dans une exploitation
Maltraitance animale : l’OABA est de nouveau intervenue en Haute-Loire pour prendre en charge les animaux de cet « élevage ».
Le 23 avril dernier, l’OABA est intervenue avec les services vétérinaires de la DDPP de Haute-Loire, accompagnés des forces de gendarmerie chez un maltraitant tristement connu de l’OABA, au sud du Puy-en-Velay.
Photos prises le jour du retrait – OABA
Ce détenteur de multiples animaux (équidés, bovins, caprins, ovins, chiens) est défavorablement connu des autorités depuis 2016 ! De nombreuses plaintes pour divagations et maltraitances se sont accumulées au fil des années.
En août 2021, l’OABA était déjà intervenue pour prendre en charge une trentaine de bovins confisqués par la justice à la suite de leur divagation. Après de nouveaux procès-verbaux pour divagations et plusieurs condamnations judiciaires, notre association a pris en charge, en février 2025, 2 bovins confisqués. Pour le troisième bovin concerné par la décision judiciaire de confiscation, il était trop tard : son cadavre gisait dans le pré ! Lors de cette opération, le directeur de l’OABA et les agents des services vétérinaires ont pu relever les mauvaises conditions de détention et d’entretien des différents animaux détenus. Une plainte pour mauvais traitements sur animaux a été adressée par l’OABA au parquet du tribunal judiciaire du Puy en Velay qui, après avoir reçu un nouveau procès-verbal de la DDPP accompagné de photos des animaux détenus, a ordonné la saisie de tous les animaux.
C’est dans ce cadre judiciaire que nous sommes intervenus le 23 avril pour prendre en charge 34 bovins, 3 ânes, 36 ovins et 44 caprins. Les animaux étaient majoritairement maigres, détenus pour les petits ruminants dans des granges obscures et de nombreux animaux étaient laissés sans soin. Un agneau et deux cabris sont d’ailleurs morts le lendemain de leur retrait. Un charnier a également été découvert dans l’une des pâtures : de nombreux monticules de terre laissaient dépasser de multiples ossements. Le travail des renards selon l’éleveur…
La procédure judiciaire n’est pas terminée. L’éleveur sera prochainement auditionné en gendarmerie et l’OABA attend avec impatience son renvoi devant le tribunal correctionnel. Une impatience partagée par les différents maires des communes concernées par les divagations répétées des animaux et par les riverains, révoltés de voir depuis tant d’années, le triste spectacle des animaux délaissés dans leurs prés jusqu’à leur mort.
Cadavre trouvé le jour du retrait – OABA
« Encore un triste retrait dont on aimerait qu’il soit le dernier… Il nous reste maintenant à espérer que la justice prononce l’interdiction à vie de détenir des animaux à l’encontre de cet individu ! »
Manuel Mersch, président de l’OABA
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La presse en parle :
« Nous avons dû porter l’un des ânes qui ne pouvait plus marcher à cause de sabots non entretenus« . Interview de Frédéric Freund, directeur de l’OABA, dans l’article de La Montagne du 28/04 :
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