Des animaux allaient se faire égorger clandestinement ! L’OABA les a écartés de ce sort cruel et illégal.

 

Le 27 mai 2024, l’OABA est intervenue sur ordre du Procureur de la République de Nice pour prendre en charge près de 650 brebis et 45 bovins sur un site d’abattage clandestin. Au moins une partie de ces animaux étaient destinés à être égorgés en pleine conscience ; ils ont pu échapper à ce sort cruel.

Par la même occasion, l’OABA bat, pour la troisième année consécutive, son record d’animaux pris en charge alors qu’il reste encore 7 mois pour cette année 2024. Plus de 2300 animaux maltraités ont été récupérés au 1er semestre 2024. Affolant !

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Pour cette opération d’envergure, 3 semi-remorques, 8 partenaires de l’OABA, 4 agents de la DDPP, un membre de la Brigade Nationale d’Enquête Vétérinaire et Phytosanitaire et les gendarmes ont été mobilisés. Sur un premier site étaient rassemblés plus de 250 brebis et les 45 bovins. Peu après 9h du matin, les camions se sont mis en place. Malgré quelques noms d’oiseaux prononcés et l’absence de la gendarmerie, l’opération s’est déroulée dans un calme relatif et les détenteurs ont aidé au chargement des animaux jusqu’à 13h30.

Le deuxième site était, à première vue, plus problématique car les animaux, selon les dires des détenteurs, étaient en alpage à au moins 2h de marche. Pour autant, plus de 350 animaux étaient concernés ! Face à notre impossibilité de savoir où étaient les animaux, nous avons dû faire confiance aux détenteurs qui, de bonne composition apparente, ont ramené les animaux pour que nous puissions les charger. A 16h15 l’ensemble des animaux étaient chargés et tout le monde a pu prendre la route en direction de nos structures partenaires.

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Il reviendra au Procureur de la République et aux Juges de statuer sur ce contentieux. A quelques semaines de l’Aïd El-Kebir, les animaux ont échappé à un bien triste sort. Espérons que le tribunal judicaire de Nice saura prononcer une sanction exemplaire. Pour rappel, l’abattage clandestin est passible de 6 mois d’emprisonnement et 15 000 euros d’amende.

Pour autant, combien de temps encore faudra-t-il supporter ces pratiques dignes d’un autre temps ? Pour rappel, la Cour Européenne des Droits de l’Homme a indiqué le 13 février 2024 que l’interdiction de l’abattage sans étourdissement était conforme à la Convention Européenne des Droits de l’Homme. Rappelons également que certaines branches de l’Islam acceptent l’étourdissement, notamment en Indonésie et Malaisie.

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