2024 a marqué un tournant historique pour l’OABA avec 3 149 animaux pris en charge et un réseau de fermes partenaires en pleine expansion. Avec 108 audits réalisés en abattoirs selon ses critères et des victoires renforçant la transparence, l’association consolide son rôle clé pour le bien-être animal. Face aux défis à venir, l’OABA prévoit en 2025 de continuer à développer ses actions : élargir l’effectif du Troupeau du Bonheur, combattre l’abattage sans étourdissement et impacter les réformes européennes pour garantir des pratiques plus respectueuses des animaux.
Une année 2024 marquée par des actions records
3 149 animaux accueillis en 2024 – L’OABA a franchi cette année des seuils historiques dans sa mission de protection des animaux d’élevage. L’association a ainsi pris en charge 3 149 animaux maltraités ou abandonnés, un chiffre en hausse significative par rapport aux années précédentes (+40 %) et qui témoigne à la fois de l’ampleur du problème et de l’efficacité de ces interventions pour mettre fin à ces situations.
Ces opérations, indispensables pour mettre les animaux à l’abri de la maltraitance, ont représenté un coût estimé à un million d’euros, majoritairement financées par les dons de 6 500 généreux contributeurs et du soutien de l’État à hauteur de 200 000 euros.
Le Troupeau du Bonheur : un refuge en expansion – Le Troupeau du Bonheur, initiative emblématique de l’OABA, a également poursuivi sa croissance avec un accueil à vie porté à 649 animaux dans 43 fermes partenaires, un réseau en constante évolution.
En 2025, cet engagement se confirmera, avec la volonté de recruter de nouveaux partenaires et d’encourager les parrainages afin de sauver davantage d’animaux maltraités. Ce projet, qui mobilise une part importante du budget de l’association, reste une priorité absolue pour offrir des conditions de vie dignes à ces animaux.
Une vigilance accrue pour garantir des pratiques exemplaires
Des audits qui bousculent les standards – L’année a été marquée par un renforcement des visites en abattoirs, accentuant le rôle de sentinelle de l’OABA. 108 audits ont ainsi été réalisés dans les abattoirs selon une grille stricte de 330 critères. Ces contrôles, menés avec un organisme indépendant, témoignent d’un engagement ferme pour l’amélioration des pratiques et consolident l’exigence de l’association en matière de bientraitance animale, suggérant de nouveaux standards au secteur.
Des victoires pour plus de transparence – Sur le plan administratif, l’OABA a obtenu des avancées prometteuses pour la transparence et l’information du consommateur, notamment grâce aux décisions de la CADA (Commission d’Accès aux Documents Administratifs). Ces décisions, enjoignant aux préfectures de transmettre les statistiques sur le nombre d’animaux abattus sans étourdissement, ne sont qu’un préalable à une action de l’OABA devant les juridictions administratives.
2025 : des ambitions à la hauteur des enjeux
L’OABA aborde 2025 avec détermination, consciente des défis à relever mais résolue à poursuivre sa mission essentielle pour les animaux d’élevage. Entre actions de terrain, procédures juridiques et participation aux réformes, l’association reste fidèle à sa vocation : défendre les droits des animaux les plus vulnérables et bâtir un avenir où le bien-être animal est une priorité collective.
L’association persévère dans son combat contre l’abattage sans étourdissement, avec pour objectif d’obtenir des statistiques nationales actualisées et de faire évoluer les pratiques par le dialogue avec les autorités concernées. Elle poursuit également les procédures juridiques de longue haleine engagées pour garantir une information claire et transparente des consommateurs sur l’origine des produits carnés.
L’OABA réaffirme également sa mobilisation dans les réformes législatives en collaboration avec les institutions européennes et nationales. Elle contribue activement aux discussions sur l’encadrement des pratiques d’élevage, de transport et d’abattage, tout en soutenant l’étiquetage transparent des produits sur le niveau de bien-être animal.
La crise agricole complique l’évolution des pratiques et accroît les cas de maltraitance animale, rendant les interventions de l’OABA plus nécessaires que jamais. Dans ce contexte, le financement et le recrutement de nouvelles structures partenaires restent des défis majeurs.
En dépit des défis, l’association reste fidèle à sa mission : sauver des vies, imposer des standards plus justes, et bâtir un futur où le bien-être animal est une priorité.
« L’année 2024 a démontré que la mobilisation collective peut faire une réelle différence pour les animaux les plus vulnérables. Chaque vie sauvée, chaque ferme partenaire, chaque victoire juridique renforce notre conviction que le bien-être animal doit être une priorité universelle. Mais il reste tant à faire.
En 2025, nous redoublerons d’efforts pour répondre aux urgences et bâtir un cadre légal plus juste et plus respectueux pour les animaux d’élevage. »
À propos de l’OABA – L’Œuvre d’Assistance aux Bêtes d’Abattoirs (OABA), fondée en 1961 et reconnue d’utilité publique en 1965, est une association française dédiée à la protection des animaux de ferme, depuis leur élevage jusqu’à leur abattage. L’OABA mène des audits dans les abattoirs pour veiller au respect des normes de protection animale, tout en intervenant dans le sauvetage d’animaux maltraités ou abandonnés qui sont saisis par les autorités judiciaires, pour être ensuite placés dans des fermes partenaires de l’association. Elle sensibilise également le public à une consommation responsable et joue un rôle consultatif auprès des institutions pour faire évoluer les réglementations. Ses actions sont financées grâce à la générosité des donateurs et des parrainages.
CONTACTS PRESSE
Malika Bêche Capelli – m.beche-capelli@giesbert-mandin.fr – 06 47 27 74 29
Marie Grandchamp – m.grandchamp@giesbert-mandin.fr – 06 87 85 94 61
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