Ce matin, l’OABA, reprĂ©sentant Ă©galement le CNPA (Conseil National de la Protection Animale) a assistĂ© Ă  la rĂ©union du CNOPSAV (Conseil National d’Orientation de la Politique Animale et VĂ©gĂ©tale) dĂ©diĂ©e Ă  la DNC (Dermatose Nodulaire Contagieuse) bovine. Une rĂ©union autrement appelĂ©e « Parlement de l’élevage » que nous avions publiquement sollicitĂ©e face Ă  la gravitĂ© de la situation.

Le constat est sans appel : aucune dĂ©cision n’a Ă©tĂ© prise.

Alors que la ministre Annie Genevard a prĂ©sentĂ© trois scĂ©narios sur la vaccination (arrĂȘt de la vaccination, statu quo ou vaccination gĂ©nĂ©ralisĂ©e), la rĂ©union n’a servi qu’Ă  “collecter les positions”. RĂ©sultat ? Un nouveau rendez-vous est fixĂ© en janvier. Encore des semaines de perdues alors que l’Ă©pizootie ne prend pas de vacances. L’OABA demande la vaccination gĂ©nĂ©ralisĂ©e depuis 6 mois !

La position de l’OABA est claire : la situation actuelle est inacceptable.

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Le statu quo n’est pas une option durable.

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L’arrĂȘt de la vaccination serait un recul incomprĂ©hensible.

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La seule voie pour sortir de l’impasse et Ă©viter l’hĂ©catombe est la vaccination gĂ©nĂ©ralisĂ©e (ou Ă©largie).

Pourtant, nous n’Ă©tions qu’une poignĂ©e Ă  dĂ©fendre cette option ce matin.

Pour l’OABA, la politique actuelle est source de tensions et de menaces sur le terrain. Il faut calmer le jeu par une vaccination massive. L’opinion publique soutiendra toujours davantage des vĂ©tĂ©rinaires qui soignent et vaccinent que ceux contraints d’abattre.

Point de colĂšre :

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Le refus de l’abattage partiel : la ministre nous a coupĂ© la parole sur ce sujet, mais la rĂ©ponse officielle est laconique : “Les bovins vaccinĂ©s peuvent ĂȘtre porteurs, donc on abat tout”. C’est une logique de facilitĂ©. On prĂ©fĂšre abattre massivement sur un doute plutĂŽt que de tester le cheptel.

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Rappelons une Ă©vidence : il ne s’agit pas de gĂ©rer des stocks d’armoires vermoulues. Nous parlons d’animaux. Le Code civil les reconnaĂźt comme des ĂȘtres vivants douĂ©s de sensibilitĂ©. Cette sensibilitĂ© doit ĂȘtre au cƓur des dĂ©cisions, pas seulement les considĂ©rations Ă©conomiques d’exportation.

En bref :

Tout est Ă  l’arrĂȘt alors qu’il faudrait aller vite. La ministre laisse “toutes les options ouvertes”, mais l’absence de dĂ©cision ressemble fort Ă  une volontĂ© de ne rien changer.

Il faut profiter de l’accalmie de l’Ă©pizootie et de la pĂ©riode hivernale pour vacciner afin d’Ă©viter un risque de reprise des cas de DNC au printemps et des abattages massifs en l’absence de cheptels vaccinĂ©s et donc protĂ©gĂ©s.

L’OABA continuera de se battre pour que la vaccination remplace l’abattage massif.

Contacts Presse OABA : FrĂ©dĂ©ric Freund (directeur de l’OABA) f.freund@oaba.fr / 01 43 79 46 46 – Jimmy GouĂ©dard (adjoint du directeur) j.gouedard@oaba.fr / 01 43 79 46 46

[A propos de l’OABA]
L’ƒuvre d’Assistance aux BĂȘtes d’Abattoirs (OABA), fondĂ©e en 1961 et reconnue d’utilitĂ© publique en 1965, est une association française dĂ©diĂ©e Ă  la protection des animaux de ferme, depuis leur Ă©levage jusqu’à leur abattage. L’OABA mĂšne des audits dans les abattoirs pour veiller au respect des normes de protection animale, tout en intervenant dans le sauvetage d’animaux maltraitĂ©s ou abandonnĂ©s qui sont saisis par les autoritĂ©s judiciaires, pour ĂȘtre ensuite placĂ©s dans des fermes partenaires de l’association. Elle sensibilise Ă©galement le public Ă  une consommation responsable et joue un rĂŽle consultatif auprĂšs des institutions pour faire Ă©voluer les rĂ©glementations. Ses actions sont financĂ©es grĂące Ă  la gĂ©nĂ©rositĂ© des donateurs et des parrainages.

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