Nouveau sondage sur la corrida et les Français : les résultats sont flagrants

 

Communiqué de l’Alliance Anticorrida :

 

Cet été, plus que jamais, les corridas peinent à rassembler (400 spectateurs à Alès, 800 à Saint Gilles et à peine un quart d’arènes à Arles), quand elles ne sont pas tout bonnement annulées. Pendant ce temps-là, la course camarguaise du 19 août, à Nîmes, a fait un carton plein avec 5000 entrées !

« Voilà bien la preuve que l’attachement à la tauromachie n’est qu’un mythe soigneusement entretenu par ceux qui en retirent une manne non négligeable » indique Claire Starozinski, présidente de l’Alliance Anticorrida.

Ce que confirme, de façon éclatante, le sondage commandé à l’IFOP, le 24 août, par l’Alliance Anticorrida.

Les corridas avec mise à mort du taureau suscitent la désapprobation quasi unanime des Français. Quatre sur cinq y sont opposés (81 %).

Une même proportion approuverait que leur accès soit interdit aux enfants de moins de 14 ans (80 %).

Des chiffres éloquents qui progressent chaque année un peu plus avec une nouvelle donnée : 3/4 des sondés (76%) souhaitent un remplacement des corridas par des courses camarguaises ou landaises (spectacle sans effusion de sang).

Certains maires ne s’y sont pas trompés et ont déjà mis ce remplacement en pratique. C’est le cas de Saint Sever (Landes), Palavas (Hérault) et Le Grau du Roi (Gard).

Alors on se demande pourquoi les pouvoirs publics s’entêtent à dépenser massivement l’argent des contribuables pour favoriser la promotion des corridas, sans aucune volonté de proposer une alternative.

Les résultats de cette nouvelle consultation l’IFOP/Alliance Anticorrida confirment que l’action anti-corrida est un combat d’avant-garde. Mais surtout que l’espoir réside dans la jeune génération, désormais hermétique à la barbarie des arènes. Les élus nationaux, locaux, nouveaux ou reconduits, devront bien finir par prendre en compte les aspirations d’une majorité écrasante de leurs concitoyens.

*L’enquête a été menée auprès d’un échantillon de 1 019 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. La représentativité de l’échantillon a été assurée par la méthode des quotas (sexe, âge, profession de la personne interrogée) après stratification par région et catégorie d’agglomération. Les interviews ont été réalisées par questionnaire auto-administré en ligne du 24 au 25 août 2021.