En France en 2023, des dizaines de milliers d’animaux se sont encore fait égorger à vif sur seulement quelques jours, sans aucune insensibilisation.
Difficile de parler de « protection animale » devant ces égorgements pratiqués en pleine conscience, sans étourdissement (abattage rituel) !
Comme chaque année, de nombreux abattages « à la maison » ont eu lieu, de façon totalement illégale.
Honte à ces maltraitants, mais également honte aux éleveurs qui cautionnent ce type de ventes et se contrefichent du sort réservé à leurs animaux !
À noter cependant que depuis quelques années, les chiffres baissent au niveau national.
En 2022, le nombre d’abattoirs ayant participé à l’Aïd El Kebir était en légère baisse notamment chez les abattoirs pérennes qui ont moins participé pour la deuxième année consécutive. Au total, 130 abattoirs, pérennes ou temporaires ont participé à l’Aïd El Kebir 2022.
Cette année-là, environ 100 000 animaux ont été abattus pendant l’Aïd El Kebir dont une très grande majorité d’ovins (95%), le reste étant des bovins ou caprins (5%). Le nombre d’animaux abattus semblait en baisse de 16% par rapport à 2021 mais il est difficile d’en être certains car ces chiffres officiels ne prennent pas en compte les différents sites d’abattage clandestin qui, comme leur nom l’indique, n’ont pas vocation à être comptabilisés.
Cette année-ci, certains départements ont de nouveau déploré une baisse d’abattoirs disponibles. Certains font également un bilan d’une forte baisse d’ovins abattus (-21% en Seine-et-Marne, une diminution attribuée à l’augmentation du prix des moutons).
Rappelons que l’abattage religieux ne peut être pratiqué que dans un abattoir agréé. Tout acte d’abattage pratiqué en dehors d’un abattoir est un délit passible de 6 mois d’emprisonnement et 15 000 euros d’amende.
Rappelons enfin que l’égorgement d’un animal à l’Aïd n’est pas obligatoire dans la religion musulmane. Les pratiquants peuvent également choisir de faire un don à une œuvre ou aux plus démunis.
Encore des retraits d’animaux
Comme chaque année, l’OABA a été sollicitée pour prendre en charge des animaux allant se faire égorger sur des sites clandestins.
Merci également à Sébastien et Max qui ont accueilli ces moutons et leur ont prodigué les bons soins.