Protégeons les enfants : Signez pour interdire les corridas aux mineurs

Pourquoi cette pétition est cruciale

Les corridas exposent les enfants à des scènes de violence extrême, ce qui, outre la maltraitance animale, constitue une maltraitance infantile selon des pédopsychiatres. Cela peut en effet avoir des effets néfastes sur leur développement émotionnel et psychologique, voire causer un réel traumatisme.

En signant cette pétition, nous soutenons une initiative législative qui vise à protéger les mineurs de ces spectacles cruels. Il est essentiel de sensibiliser le public et de demander à nos sénateurs qu’ils prennent des mesures concrètes afin de préserver les besoins fondamentaux de nos enfants.

Cette pétition a été mise en ligne par des associations de protection de l’enfance :

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Points clés de la proposition de loi

Protection des mineurs

La proposition de loi vise à interdire l’accès aux corridas pour les moins de 16 ans, afin de les protéger de ces expositions de violence (sévices graves/actes de cruauté).

Un soutien politique large

Cette initiative est cosignée par des sénateurs de tous bords politiques, montrant une prise de conscience sur la nécessité de cette interdiction.

Un moment décisif

Pour la première fois, cette proposition sera discutée au Sénat, offrant une opportunité unique de changement législatif.

Une urgence éthique

Il est impératif d’agir rapidement pour protéger les enfants de l’incitation et de l’exposition à la violence envers les animaux, en signant la pétition avant le 14 novembre 2024.

TEXTE DE LA PETITION :

Depuis 20 ans, plusieurs propositions de loi ont été déposées à l’Assemblée nationale et au Sénat pour interdire l’accès des arènes aux mineurs.

Mais aucune d’entre elles n’a été discutée.

Cette fois, c’est officiel et c’est inédit ! La proposition de loi déposée au Sénat en mars 2024 par Samantha Cazebonne et Arnaud Bazin sera examinée le 14 novembre 2024. Elle est cosignée par des sénateurs et sénatrices de tout bord.

Les mineurs doivent être protégés de l’exposition et de l’incitation à la violence exercée sur les animaux. Il s’agit donc d’interdire les corridas et les combats de coqs aux moins de 16 ans, comme spectateurs ou comme acteurs, tant que ces pratiques resteront tolérées par la loi dans certaines villes françaises.

Apportons notre soutien à ces parlementaires !
Le temps nous est compté : signez la pétition !

Signez la pétition maintenant :

Rejoignez notre cause pour protéger les enfants de ces spectacles de cruauté. Signez la pétition et partagez le lien avec vos amis et votre famille. Nous pouvons faire la différence !

Retrouvez ici les réponses aux quelques arguments avancés par les partisans de l’accès des enfants aux corridas :

"C'est notre tradition, nous voulons pouvoir la transmettre à nos enfants"

La réponse à l’argument de la tradition est lapidaire : pendant des siècles, dans certaines régions du monde, la lapidation a été un châtiment traditionnel public auquel les mineurs pouvaient assister, voire participer.

"C'est notre culture, nous voulons pouvoir la transmettre à nos enfants"

Par « culture », entendons ici les expressions artistiques ou festives au sens large.

  • Une culture doit rassembler, pas diviser. La corrida est la pratique « culturelle » qui suscite les polémiques les plus virulentes dans tous les pays où elle est pratiquée, en Europe comme en Amérique latine. 
  • Toute culture doit être évolutive. Les valeurs que nous souhaitons transmettre aux enfants doivent s’inscrire dans l’évolution du monde.
  • Les enquêtes d’opinion montrent qu’une majorité de citoyens est favorable à la suppression des spectacles tauromachiques sanglants dans le sud de la France, ainsi que dans l’ensemble des  pays où ils sont encore pratiqués.
  • Et ce sont les pays latino-américains eux-mêmes, pays de culture hispanique où la corrida s’est implantée bien avant la France, qui ont avancé le plus en matière d’interdiction aux mineurs.
"Laissez-nous notre liberté, nous n'avons pas à nous faire dicter notre conduite"
  • Depuis que les hommes se sont organisés en société, la liberté individuelle est soumise à des règles collectives sur ce qui est prescrit ou proscrit.
  • Les règles évoluent avec les époques.  Ainsi, fallait-il respecter la liberté des hommes qui aiment violenter les femmes ou abuser des enfants ?
"Je n'ai jamais vu de jeunes traumatisés par la corrida, et je n'ai jamais vu de jeunes devenus violents à cause de la corrida"
  • En ce qui concerne l’effet traumatique, il existe suffisamment de témoignages pour que ce risque soit avéré. 
  • En ce qui concerne l’accoutumance ou l’incitation à la violence, il s’agit d’abord juste d’une évidence. On peut clairement parler d’incitation à la violence en ce qui concerne les « écoles taurines », où les jeunes tuent des veaux avec une épée dès l’âge de 13 ans. Ensuite, les études portant sur les effets de l’exposition à la maltraitance animale chez les mineurs indiquent que ceux-ci vont avoir davantage tendance non seulement à maltraiter les animaux, mais également à harceler les autres jeunes, et à avoir des conduites agressives.
"Il y a bien d'autres choses autrement plus graves qui peuvent traumatiser les jeunes ou les inciter à la violence"
  • Cet argument s’appelle le sophisme du pire.  La réponse va de soi : s’occuper des choses plus graves n’empêche pas de s’occuper des choses moins graves, et vice-versa.
"Les jeunes sont exposés à bien d'autres formes de violences préoccupantes à la télévision, au cinéma, sur internet ou dans les jeux vidéos."
  • La corrida met en scène une violence réelle, et directe, sans écran. Et les enfants savent faire la différence entre des violences fictives et des violences réelles.
  • Les dispositions visant à protéger les mineurs des violences sur écran existent déjà, mais peuvent être difficiles à appliquer. En revanche, protéger les mineurs de la violence tauromachique est concrètement applicable.
"C'est aux parents de décider la façon dont ils éduquent leur enfant, ceci relève de l'autorité parentale"
  • L’autorité parentale n’est pas une autorité sans limite. La puissance publique impose ainsi un certain nombre de prescriptions (comme l’éducation scolaire) et de proscriptions (comme les violences éducatives).
  • La réglementation française impose des limites à l’accès des mineurs aux spectacles cinématographiques ou vivants, dès lors que ceux-ci comportent des scènes de violence ou de sexe jugées excessives. Et ceci que les mineurs soient accompagnés ou non de leurs parents.
  • La notion d’intérêt supérieur de l’enfant a été introduite par la Convention internationale des droits de l’enfant (CIDE) de l’ONU, ratifiée par la France. Elle signifie que l’intérêt du mineur (l’enfant au sens de la CIDE) en tant que personne peut prévaloir sur l’autorité parentale.
  • Ces dernières années (entre 2014 et 2018), le Comité des droits de l’enfant de l’ONU, chargé de vérifier l’application de la CIDE, a recommandé aux États où se pratique la tauromachie sanglante, dont la France, d’en tenir les mineurs à l’écart.
"Les bien-pensants veulent enfermer les enfants dans un monde aseptisé, la corrida est un combat où les toreros affrontent le taureau en face et s'exposent physiquement"
  • Les mineurs sont confrontés bien assez tôt à la violence, à la souffrance, à la mort et aux vrais risques de l’existence normale, à commencer par les nombreux accidents de la vie courante, pour qu’il soit inutile de les mettre en scène dans une arène. 
  • Le taureau enfermé dans l’arène est manipulé par les toreros grâce à ses particularités physiologiques et éthologiques. Il ne s’agit pas seulement de le tuer, mais de lui infliger des blessures pendant vingt minutes avec une série d’instruments.
  • Les toreros blessés chaque année en France se comptent sur les doigts d’une main, et seuls deux ont trouvé la mort en France au cours des cent dernières années. Et quand bien même, s’exposer à un danger dans le but de blesser et de tuer se réfère à des « valeurs » qu’on espérait disparues de notre société. 

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