Comme les animaux de compagnie, les animaux de ferme peuvent être victimes de maltraitance :

  • manque de nourriture ;
  • absence d’abreuvement ;
  • défaut de soins pour des animaux malades ou blessés ;
  • conditions de détention inadaptées (absence d’abri, attaches
    permanentes) ; …


S’il existe des fourrière-refuges pour les chiens et chats, subventionnées par les collectivités locales, il n’existe rien de comparable pour les animaux de ferme en France.

L’association OABA est mandatée des dizaines de fois par an par les services vétérinaires de l’État pour prendre en charge des vaches, moutons, chèvres, chevaux, cochons… qui ont été maltraités ou délaissés.

Avec la crise agricole, les éleveurs connaissent de plus en plus de difficultés, c’est pourquoi nombre d’entre eux sont en proie à la dépression. Et lorsqu’il y a misère humaine, il y a souvent souffrance animale. Chaque année, l’OABA prend en charge entre 1000 et 1500 animaux de ferme en danger, pour les accueillir dans ses 38 fermes partenaires.

L’OABA assume seule les frais de ces sauvetages. L’État français ne donne pas un centime pour permettre à l’OABA d’entretenir ses structures d’accueil, nécessaires aux saisies d’animaux pourtant ordonnées par les propres services de l’État !

Pourtant, le ministère de l’Agriculture s’était engagé, dans le cadre de la Stratégie bien-être animal 2016-2020 à « Assurer un financement pérenne des opérations de retrait et de placement des animaux. »

Cette mesure n’est toujours pas appliquée… L’OABA doit donc assumer seule tous ses sauvetages… Mais les capacités d’accueil de l’OABA ont des limites, tout comme ses réserves financières.

Je demande à l’État d’assurer le financement des mesures de sauvegarde des animaux maltraités.