Les 27 pays de l’UE souhaitent un label harmonisé sur le bien-être animal. Les ministres de l’Agriculture ont approuvé ce principe à l’unanimité ce mardi 15 décembre.

Le Conseil de l’Union Européenne souligne que l’objectif général d’un label européen en matière de bien-être animal devrait être d’améliorer le bien-être animal pour le plus grand nombre possible d’animaux producteurs de denrées alimentaires.

Il souligne également la nécessité d’intégrer toutes les phases de la vie de l’animal, de l’élevage à l’abattage. Tout comme nous les intégrons dans le cadre de notre Etiquette Bien-Être Animal française.

« Le Conseil s’est dit conscient du fait que les consommateurs pourraient apprécier de disposer d’informations sur les conditions de bien-être animal dans lesquelles les produits d’origine animale sont obtenus, ce qui leur permettrait d’encourager, par le biais de leurs décisions d’achat, des normes de bien-être animal plus élevées.

Dans son rapport, la Commission rejoint l’avis du Conseil quant au fait que l’étiquetage relatif au bien-être animal, fondé sur de solides connaissances scientifiques et évalué sur la base d’exigences harmonisées, pourrait permettre aux consommateurs de prendre des décisions d’achat en connaissance de cause et aux producteurs de profiter de débouchés commerciaux. »

1 Européen sur 2 recherche des labels en matière de bien-être animal lorsqu’il achète des produits (Eurobaromètre 2015).

Pendant ce temps, en France, le CNA (Conseil National de l’Alimentation) se soumet à la volonté des professionnels d’exclure et le transport, et l’abattage de son projet d’étiquette bien-être animal.

L’OABA, toujours fidèle à ses principes, a dénoncé une « mascarade » et a de ce fait quitté de son plein gré ce groupe de concertations (voir page 85 du rapport du CNA : « Réflexion pour une expérimentation d’un étiquetage du mode d’élevage »).