Retrait 2025 – Photos OABA

Maltraitance animale

AĂŻd el kebir

Chaque annĂ©e, l’OABA intervient pour prendre en charge des animaux sur le point de se faire Ă©gorger.

Cette annĂ©e n’a pas fait exception.
CEPENDANT, compte tenu des rĂ©cents problĂšmes rencontrĂ©s avec ce type de procĂ©dure (on nous demande d’intervenir pour rĂ©cupĂ©rer des animaux sur des sites clandestins, et ensuite, nous n’obtenons plus de nouvelles, avec des individus jugĂ©s sans l’OABA, ou des jugements de relaxe et des demandes de restitution plus d’un an aprĂšs, le tout avec exonĂ©ration des frais de garde…!), et compte tenu de l’augmentation considĂ©rable des autres types de retraits et du budget consĂ©quent, l’OABA a dĂ©cidĂ© de rĂ©duire considĂ©rablement les retraits AĂŻd cette annĂ©e.

INTERVENTION EN ISÈRE

L’OABA a nĂ©anmoins pris en charge des ovins et caprins sur un site d’abattage clandestin dans l’IsĂšre le 6 juin, avec la DDPP et la gendarmerie : 14 petits ruminants au total, dont 4 petits. Ils sont actuellement en ferme d’accueil (merci Max !). 

L’ensemble des animaux Ă©tait maigre, voire cachectique. Trois d’entre eux prĂ©sentaient des dĂ©fauts de soins de longue date.
L’OABA se constitue partie civile pour abattage clandestin et mauvais traitements. 

On rappelle que les peines encourues pour l’abattage hors abattoir agréé sont de 15 000€ d’amende et 6 mois de prison.
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Moutons pris en charge par l’OABA

AUTRES ACTIONS CONTRE L’ABATTAGE CLANDESTIN

Outre cette affaire isĂ©roise, nous avons aussi dĂ©posĂ© plainte pour un abattage clandestin sur Vesoul, oĂč une trentaine d’animaux auraient Ă©tĂ© tuĂ©s clandestinement lors de l’AĂŻd. La presse dĂ©clarait que l’individu n’allait pas ĂȘtre poursuivi pĂ©nalement, une situation impensable pour l’OABA.

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Extrait de la Une de l’Est RĂ©publicain du 8 juin 2025

Nous avons Ă©galement effectuĂ© un signalement Ă  Marseille ayant conduit au retrait des animaux (pas par l’OABA).

–> D’autres faits peuvent encore nous ĂȘtre signalĂ©s par nos adhĂ©rents et sympathisants pour des suites judiciaires Ă  donner.

JUGEMENTS ET STATISTIQUES ALARMANTES

Nous venons d’obtenir le jugement des personnes chez qui nous sommes intervenus en 2024 (notre affaire la plus importante de l’annĂ©e : retrait de prĂšs de 700 animaux). La condamnation d’un Ă©leveur complice d’abattage clandestin pour l’AĂŻd en 2022 vient Ă©galement de tomber.
Les abattoirs sont de moins en moins nombreux chaque année (pérennes comme temporaires).
Les non-conformitĂ©s sanitaires et de protection animale relevĂ©es par les services de l’Etat sont plus importantes dans les abattoirs temporaires (44 % d’abattoirs jugĂ©s non satisfaisants) que dans les pĂ©rennes (23 %), preuve que la formation et l’expĂ©rience des abatteurs sont importantes.
Lors de l’AĂŻd 2024, 85 311 ovins et 4 438 bovins ont Ă©tĂ© abattus et contrĂŽlĂ©s par les services vĂ©tĂ©rinaires en abattoirs agréés, soit 12 189 animaux de moins qu’en 2023.
Sachant qu’environ 200 000 animaux sont abattus en France durant l’AĂŻd, on se rend vite compte que les abattages clandestins sont nombreux et que nombre d’entre eux Ă©chappent aux procĂšs-verbaux… Un fait que l’OABA dĂ©plore chaque annĂ©e lors du COPIL.
En 2024, seuls 36 PV ont Ă©tĂ© dressĂ©s pour abattages clandestins, une lĂ©gĂšre hausse par rapport aux 26 de 2023. Le chemin reste encore long : 45 sites d’abattage clandestin ont Ă©tĂ© Ă©pinglĂ©s.

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