Frédéric Freund, directeur de l’OABA, avec une vache qui lui semble reconnaissante.

L’OABA a été appelée pour coordonner les opérations de récupération des animaux. Elle s’est portée partie civile dans cette affaire.

Les 12 et 13 janvier, une très importante saisie judiciaire de bovins s’est déroulée dans des conditions climatiques difficiles, dans une petite commune située au sud du Jura (Montfleur).
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Deux frères éleveurs, déjà condamnés pour maltraitance sur leurs animaux, ne suivaient pas les conseils des services vétérinaires et de la Chambre d’Agriculture.
 
Un nombre important de mortalités ; de nouveaux constats de maltraitances établis par les services de l’État ; des divagations régulières des animaux : telle était la réalité de cet « élevage ». Le parquet de Lons le Saunier a ordonné le placement en garde à vue des deux « éleveurs » et la saisie de tous les bovins.
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Les animaux ont été saisis par l’État. L’OABA a été appelée pour coordonner les opérations de récupération des animaux.
 
Une quarantaine de gendarmes et une cinquantaine de personnes (agents des services vétérinaires, de la Chambre d’Agriculture, vétérinaires, transporteurs, équipes de l’OABA) sont intervenues durant deux jours dans le froid et la neige.
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352 bovins dont l’identité a été préalablement vérifiée, ont été transportés vers une structure adaptée sous la responsabilité de l’AGRASC, service qui gère les saisies judiciaires.
 
5 cadavres ont été découverts et 5 bovins ont dû être euthanasiés afin de mettre un terme à leur agonie.
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5 bovins étaient dans un état jugé incompatible avec un transport et ont été laissés sur place, sous la garde et la responsabilité d’un membre de la famille des deux éleveurs.
 

Procédure judiciaire

Jeudi, ces derniers ont été renvoyés à l’issue de leur garde à vue devant le tribunal correctionnel, en comparution immédiate.
 
L’OABA, seule ONG partie civile, a sollicité la confiscation des bovins encore présents sur place : les 5 jugés inaptes à un transport outre une vingtaine de bovins qui n’ont pu être récupérés lors de cette vaste opération de saisie, car ils étaient présents dans des parcelles boisées difficilement accessibles compte tenu des conditions climatiques.
 
Le directeur de l’OABA a demandé au tribunal de mettre un terme définitif à ces maltraitances animales qui durent depuis plusieurs années. Demande appuyée par le procureur et entendue par le tribunal qui a interdit les deux hommes de détenir des animaux à titre définitif. Ils ont également été condamnés à 4 et 6 mois de prison ferme et 15000€ d’amende.
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Capture d’écran du reportage France 3 ci-dessous

Voir également les articles du Progrès (15/01/21) et de la Voix du Jura (mise à jour du 11/02/21)