L’OABA a été auditionnée hier à l’Assemblée Nationale par le groupe d’étude « condition et bien-être des animaux », présidé par Corinne Vignon, en présence de députés et de leurs collaborateurs.

Nous avons évoqué de nombreux points concernant les animaux de ferme, depuis l’élevage jusqu’à l’abattage :

– leur parcours et les problématiques de maltraitance rencontrées depuis le quai de déchargement à l’abattoir. Le temps, parfois trop long, d’attente des animaux, manquant dès lors d’eau et de nourriture. La construction-même des abattoirs, pas pensée pour s’adapter aux perceptions de l’animal (luminosité, angles morts, couloirs anguleux, etc), et les problèmes de matériels non adaptés ;

– la mise à mort des animaux : les problèmes liés à l’électronarcose des volailles et la dérogation accordée par la DGAl sur les paramètres « légers » d’étourdissement (attaquée par l’OABA devant le Conseil d’Etat), et bien sûr le cruel abattage sans étourdissement, pour lequel il n’y a aucun chiffre statistique ministériel depuis 2016 ;

– la vidéosurveillance en abattoir, pour jouer sur le facteur humain et éviter les problèmes de manipulation des animaux ;

– le problème de l’abattage des femelles gestantes ;

– la répartition géographique problématique des abattoirs, avec de petits abattoirs qui ferment ; l’abattage mobile ; et le problème de l’abattage à l’étranger (en UE et hors UE) ;

– les sauvetages d’animaux de ferme maltraités et la nécessité de créer des fourrières ou structures d’accueil départementales ; sans notre association, l’État saurait difficilement gérer les animaux maltraités ou en abandon de soin ;

– et enfin l’importance d’imposer un étiquetage « bien-être animal » sur les produits alimentaires, pour plus de transparence pour le consommateur.

Nous remercions tous les participants pour leur intérêt et leurs questions pertinentes. Place aux actions !

 

  • Facebook
  • Twitter
  • LinkedIn

Jimmy Gouédard (adjoint du directeur de l’OABA), Corinne Vignon et Tiphaine Duvernois (chargée de mission scientifique à l’OABA)

Partager :